Le SSI (anciennement connu sous le nom du Service International de Migration – SIM) a été créé en 1921 à Londres par la branche américaine de la Young Women’s Christian Association (YWCA) en collaboration avec des aristocrates bien connus de familles européennes dans le but d’aider femmes migrantes voyageant seules d’Europe vers les États-Unis dans la délicate période d’après-guerre. En 1924, le SIM/SSI s’est installé à Genève afin de favoriser et de renforcer les liens interinstitutionnels.
le SSI a collaboré avec les agences onusiennes telles que l’Organisation Internationale pour les Réfugiés (ORI, prédécesseur du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés). Le SSI a fourni des formations au personnel de l’ORI et a travaillé dans les camps de réfugiés en Allemagne, en Autriche et en Italie, élaborant en particulier des enquêtes sociales relatives aux enfants non accompagnés et offrant ses services en matière de recherche des familles à l’étranger. Ces activités ne sont pas allées sans soulever bien des controverses. Si le rapatriement était encouragé par les pays d’origine et par les parents qui voulaient retrouver leurs enfants, les familles qui s’en étaient occupées pendant la durée du conflit voulaient aussi les garder auprès d’eux. Ce type de difficultés se retrouve dans le travail social quotidien du SSI qui est aujourd’hui en mesure d’offrir des enquêtes sociales circonstanciées aux instances judiciaires ou administratives qui en font la demande.
et permettant de répondre aux besoins des milliers d’enfants et de famille en difficultés suite aux migrations liées aux conflits ou à l’accès au marché du travail. En parallèle, le nombre de mariages mixtes a augmenté, de même que le nombre d’enfants nés hors mariage, de familles séparées et d’enfants non accompagnés. Les besoins nécessitant une assistance du SSI ont ainsi suivi la même évolution, en particulier dans les domaines relatifs à la définition de l’intérêt supérieur de l’enfant privé de famille, les questions de garde, de droit de visite et de pension alimentaire dans les contextes multiculturels et les divorces. Le SSI a également vu augmenter le nombre de requêtes liées au rétablissement des liens familiaux des enfants non accompagnés ainsi que celles d’enfants adoptés à la recherche de leurs origines.
le SSI a entrepris plusieurs projets spécifiques. Par exemple, il a contribué au rapatriement d’enfants grecs obligés de quitter leur pays avec leurs familles après la guerre civile de 1942-1949.
Le SSI faisait partie du groupe d’experts mis en place par l’ONU, ayant conduit à l’adoption des 12 principes fondamentaux devant gouverner l’adoption internationale, adoptés ensuite par les Nations Unies et allant devenir le premier instrument de référence en matière de textes légaux internationaux dans ce domaine.
Le SSI a fourni soutien psychologique, assistance légale et financière aux réfugiés fuyant les dictatures du Chili, de l’Argentine et de l’Uruguay. A la même époque, le SSI est venu en aide à 4000 réfugiés vietnamiens arrivés à Hong Kong à la fin de la guerre, en leur fournissant une aide pour s’installer, des cours de langue, des conseils en matière sociale, tout en essayant de réunir les familles séparées. L’organisation permet également à des mamans anglaises de maintenir des contacts avec les pères de leurs enfants vivant en Libye, en organisant des rencontres sur place avec ces derniers.
L’expertise du SSI dans l’assistance aux familles et aux enfants faisant face à des difficultés liées aux migrations l’a également conduit à participer activement au développement des principes, normes et autres instruments internationaux fondamentaux dans ce domaine.
Le SSI a par exemple participé à plusieurs réunions dans le cadre de l’élaboration de la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement d’enfant.
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