Octobre 2004
Octobre 2004
L’expérience montre que l’intervention d’OAA des Etats d’accueil dans le processus des adoptions internationales peut contribuer activement à la promotion des droits des enfants privés de famille, au respect du principe de subsidiarité de l’adoption internationale ainsi qu’à la mise en place d’un accompagnement pluridisciplinaire des différentes étapes pour les enfants, pour les parents d’origine et pour les adoptants. La médiation des OAA augmente alors les chances de succès de l’adoption et constitue une garantie éthique (voir Editorial du Bulletin 70). Toutefois, cette garantie n’est pas automatique. Ainsi, nombre d’organismes privés d’adoption, parfois agréés dans leur Etat, n’ont jamais entrepris une réflexion sérieuse sur ce qu’implique, dans leur pratique, l’éthique de l’intérêt supérieur de l’enfant. Certains ont été ou sont complices et parfois acteurs de pressions, d’abus, de violations des droits de l’enfant, voire de trafics. Par ailleurs, la détermination du nombre et du profil des organismes agréés autorisés à collaborer avec un Etat d’origine, ne prend souvent pas en compte les besoins des enfants et devient dès lors source de compétition et de pressions (voir Editorial du Bulletin 65).